Pti dej Psycho 14 janvier
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Chers Adhérents, confrères et consœurs psychologues,
Depuis plusieurs années, nous observons une certaine démobilisation des psychologues lors des p'tit dèj psycho organisés par l’AGP.
Le nouveau CA pour son mandat souhaite redynamiser ces temps d’échanges et de réflexions que nous jugeons nécessaires. Nous souhaitons qu’ils puissent mieux répondre aux problématiques, exigences et difficultés que les psychologues rencontrent en Guyane.
Nous psychologues libéral, du soin, de la santé mentale, du médico-social, de l’éducation (nationale ou non), du monde du travail, de la fonction publique, de la justice…sommes régulièrement interrogés, voire mis à mal dans nos pratiques professionnelles. Pratiques qui doivent sans cesse évoluer, s’adapter aux nouvelles données cliniques et sociétales.
Par exemple, le dossier patient informatisé (dossier médical partagé entre bon nombre de structure) est en cours d’élaboration. Quelle place auront les écrits des psychologues dans celui-ci ? De même, les changements statutaires et de conventions réinterrogent la place du psychologue dans l’institution et au-delà, la place faite à la psyché dans notre société. Les changements de paradigmes et de techniques dans le soin, par l’intermédiaire des nouvelles technologies (transhumanisme) est aussi à penser dans nos pratiques actuelles et à venir…
A l’heure où le discours commun, ambiant, médiatique et politique envers les questions identitaires, envers l’Autre étranger, envers les différences culturelles est tant questionné, qu’avons-nous à en dire (devons-nous en dire quelque chose ?) ? Nous, qui en Guyane, pratiquons notre clinique dans l’interculturalité, avec ses spécificités, ses contingences et exigences. Cette expérience de la rencontre avec l’Autre, doit nous permettre d’apporter certaines réflexions collectives pour, d’une part analyser le malaise de l’époque et les souffrances de ceux que nous rencontrons, d’autre part appréhender les malaises que nous pouvons rencontrer dans nos pratiques et en institutions.
Comment défendre nos positionnements éthiques et déontologiques dans la cité post moderne et dans l’exercice quotidien de notre métier.
Toutes ces réflexions induites par les diverses actualités questionnent profondément le sens de notre travail, notre éthique et notre déontologie. L’AGP se propose donc d’être un « porte-parole » souhaitant donner un nouveau souffle de réflexion collective lors de ces temps « p'tit dèj ». Cela afin de construire, ensemble, ce que nous désirons dans nos pratiques !